L’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes ((ARCEP), à travers le Fonds pour l’accès et le service universel, a réalisé une série de formations pour renforcer les capacités des jeunes et permettre ainsi la promotion des communications électroniques et la lutte contre le chômage au Burkina Faso. A Ziniaré, 89 jeunes sur une cible de 300, ont reçu le 10 mars 2022 des équipements TIC de réparation au terme de leur formation.

Les membres du présidium

Le Centre de formation professionnelle de référence de Ziniaré (CFPR-Z), a assuré la formation de 89 des 300 jeunes retenus à l’issue du processus de recrutement. Les apprenants de ce centre viennent des régions du Sahel, du Centre Nord, de l’Est, et du Plateau central, ont été formés au métier de la réparation des terminaux TIC (toutes les marques de téléphones portables simples, smartphones, tablettes, PC, TV) de façon précise, ils ont été outillés sur les généralités des terminaux TIC, leur entretien et réparation, ainsi que sur la protection de l’environnement et l’entrepreneuriat.

Le Président de l’ARCEP remettant un kit à un des bénéficiaires

À ces jeunes en fin de formation, des kits de réparation de terminaux TIC ont été remis. Ces kits sont des outils de démarrage en vue d’une aide à la création de leurs propres ateliers de réparation dans leurs localités respectives. Cette cérémonie de remise de kits intervient après celles organisées à Ouagadougou en novembre et à Bobo Dioulasso en décembre.

Vue des participants à la cérémonie

Les métiers du numérique sont en forte expansion au Burkina Faso. Par conséquent, il sied de former des réparateurs et maintenanciers qualifiés des appareils de téléphones portables, d’ordinateurs et de postes téléviseurs, pour éviter des bricolages nocifs sur ces outils. En outre et comme l’a rappelé Tontama Charles Millogo, Président de l’ARCEP, l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) au-delà de son rôle de régulateur, soutient le renforcement des compétences en vue de dôter le Burkina Faso d’un capital humain conséquent à même de faire face aux défis du développement. Ce projet a pour objectif  de contribuer à la lutte contre le chômage. C’est au regard de cette finalité que la Président s’est adressé aux jeunes en ces termes : “A vous, jeunes formés, je vous invite à croire au projet et à être très actifs sur vos différents sites. Vous êtes à mes yeux, de futurs prometteurs d’entreprises qui contribueront à la lutte contre le chômage dans notre pays. Je vous souhaite plein succès.”