Article ajouté le : 14 avril 2022
Pendant trois jours, ce sont cinquante participants dont 40 magistrats et 10 officiers de la police judiciaire (OPJ), qui vont échanger sur les différentes règlementations applicables en matière de Cybersécurité dans notre pays. En initiant cet atelier, l’ARCEP, l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes a à cœur de visiter le rôle des magistrats et des OPJ dans le fonctionnement serein d’une cybersécurité qui assure une gestion de la data dans des conditions optimales et sécurisées. C’est-à-dire, une cybersécurité qui permet la protection des systèmes d’informations et des données qui circulent contre ceux que l’on appelle les cybercriminels.
Cet atelier se veut donc un partage d’expérience afin de prendre en charge tous les aspects de cette notion.
Dr Roland Sanou, représentant du président de l’ARCEP
à la cérémonie d’ouverture de la formation sur la cybercriminalité
En ouvrant les travaux, Serges Sanou, représentant le président de l’ARCEP, a indiqué que l’Autorité de régulation en tant qu’institution dans le domaine des TIC prend très à cœur la tâche qui est la sienne, c’est-à-dire, contribuer à l’instauration de la confiance et de la sécurité dans l’utilisation des TIC.
Il a aussi noté que “toutefois, la lutte contre la cybercriminalité reste difficile car le phénomène est trop fulgurant pour être véritablement appréhendé. La meilleure façon de se prémunir et limiter l’impact d’un éventuel cyber attaque, est de former et sensibiliser tous les acteurs qui interviennent dans la chaine de la répression. C’est pourquoi, il est important que les officiers de police judiciaire, ainsi que les magistrats précisément ceux du parquet et des juridictions d’instruction soient sensibilisés davantage sur la question”.
Il est à noter que les statistiques indiquent une nette évolution de l’utilisation des téléphones mobiles, avec plus d’un milliard d’utilisateurs de téléphones portables en Afrique. Et le Burkina Faso n’est pas marge de cette évolution avec ses 23.466.416 abonnements.
Officiers de police judiciaire et magistrats unissent leur force contre la cybercriminalité
Cette session permettra un partage d’expériences et d’outiller les acteurs du domaine contre les infractions commises sur l’internet mais aussi et surtout à l’Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes, de présenter à l’auditoire, les nouvelles mutations qui se présentent dans le cas de la cybersécurité.
Le juge Antoine Kabore, magistrat a la Cour d’Appel de Ouagadougou et formateur au séminaire
Pour le juge Kaboré Antoine, magistrat et conseiller à la Cour d’appel de Ouaga, l’Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes a posé un acte salutaire par cette activité, qui vise à les accompagner eux en tant qu’enquêteurs, magistrats, structures techniques à mieux affiner leurs outils de collaboration pour des résultats plus parlants dans le domaine des TICS en général et de la sécurisation de l’information dans le cyber espace en particulier.
Vivement donc, comme l’a souhaité l’Autorité de régulation que cet atelier constitue une étape décisive et qui permettra de contribuer les efforts déployés au niveau national pour parvenir à une cybersécurité aux normes internationales.