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L’Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes organise, depuis ce jeudi 12 décembre 2024, la 12ème édition de la journée postale, placée sous le thème « le marché postal burkinabè : défis et perspectives ». Cette rencontre regroupe l’ensemble des opérateurs légalement reconnus. Au total, une soixante de participants mènera la réflexion pendant quarante-huit heures.
Dans son mot de bienvenue, Sulvint Compaoré, Directeur des activités postales, a indiqué que le thème des journées est une interpellation des acteurs du secteur à la modernisation, la diversification des services et surtout à l’investissement dans le capital humain.
Après avoir traduit sa reconnaissance à tous ceux qui ont contribué à l’organisation de ces journées, il a souhaité que les participants s’inspirent de Henry Ford (industriel américain de la première moitié du XXᵉ siècle et le fondateur du constructeur automobile Ford) qui disait : « Se réunir est un début, rester ensemble est un progrès, travailler ensemble est la réussite ».
Dans son allocution d’ouverture, Wendlassida Patrice Compaoré, a indiqué que ”le secteur postal burkinabè, comme partout ailleurs, est confronté à des mutations profondes. Les évolutions technologiques, les nouvelles habitudes des consommateurs, l’essor du numérique et les exigences croissantes en matière de rapidité et de fiabilité des services ont bouleversé les modes opératoires traditionnels.
Ces défis ne doivent pas être perçus comme des obstacles insurmontables, mais comme une invitation à repenser notre modèle postal. Ils nous appellent à l’innovation, à la transformation et à la collaboration pour construire un secteur postal qui répond aux aspirations des populations et contribue pleinement au développement économique et social de notre pays’’.
Parmi les défis, il a cité entre autres, la digitalisation croissante, qui réduit la demande de services traditionnels tout en créant de nouvelles opportunités dans des domaines tels que le commerce électronique et les services financiers et le besoin de régulation adaptée, pour garantir une concurrence saine et protéger les droits des consommateurs.
Comme solutions aux défis indiqués plus haut, le Secrétaire exécutif a cité la diversification des services postaux, en intégrant des solutions numériques et logistiques modernes et le développement d’un cadre réglementaire souple et adapté aux nouvelles réalités du marché.
Il a par ailleurs réaffirmé l’engagement de l’ARCEP à accompagner les efforts de transformation de notre secteur postal. Nous sommes convaincus qu’ensemble, nous pouvons relever les défis actuels et faire du secteur postal un levier de développement inclusif et durable pour notre pays.